Le COCETA propose un éclairage sur les conclusions rendus le 17 décembre 2024 par le Conseil d’État en réponse aux recours déposés.


Le COCETA par le biais de ses avocats a déposé un certains nombre de recours auprès du Conseil d’Etat le 04 juin 2024 et le 14 novembre 2024 (les recours déposés sont consultables sur le site du COCETA).

Les conseils du COCETA relevaient que l’instruction des recours a été particulièrement rapide. Nous nous interrogeons si elle n’a pas été opportunément accélérée afin que le Conseil d’État puisse statuer avant la publication de l’appel d’offre relatif à la concession de l’aéroport de Nantes-Atlantique ?…pour ne pas inquiéter les futurs postulants…    


Résumé des décisions et de l’argumentation du Conseil d’État (Avec l’appui de ChatGPT):

  1. Refus de modifier les règles du couvre-feu :
    Le Conseil d’État a rejeté la demande visant à prolonger la durée du couvre-feu à l’aérodrome de Nantes-Atlantique. Il a estimé que le couvre-feu actuel, fixé de minuit à 6 heures, avait été adopté après une étude d’impact équilibrée. Ce couvre-feu avait déjà permis de réduire de manière significative les vols de nuit et les nuisances sonores, atteignant ainsi son objectif sans nécessiter de nouvelles restrictions. Le Conseil a considéré qu’il n’y avait aucune atteinte aux droits à un environnement sain ou à la santé publique.
  2. Demande d’une nouvelle étude d’impact :
    La requête visant à imposer la réalisation d’une nouvelle étude d’impact pour renforcer les restrictions sur les vols de nuit a été rejetée. Le Conseil a jugé que, puisque les dispositions actuelles avaient été maintenues, il n’y avait pas lieu de réaliser une nouvelle étude.
  3. Refus de sanctionner les vols légèrement hors horaires de couvre-feu :
    Le Conseil d’État a validé la décision de ne pas dresser de procès-verbal pour les vols ayant lieu dans un délai de cinq minutes avant ou après le couvre-feu. Cette tolérance a été jugée légitime pour des raisons de sécurité, et son impact sur les nuisances sonores a été considéré comme limité.
  4. Refus d’augmenter les sanctions maximales :
    La demande d’augmentation de l’amende maximale pour non-respect des restrictions de vols de nuit, de 40 000 euros à 100 000 euros, a été rejetée. Le Conseil a expliqué que seul le législateur pouvait modifier la loi pour réviser ce plafond et que la décision du gouvernement de ne pas proposer une telle modification échappait à son contrôle juridictionnel.
  5. Transparence et information du public :
    Le Conseil a estimé que les mécanismes actuels de suivi et d’information du public, notamment les bilans annuels et les réunions de la commission consultative de l’environnement, respectaient les obligations légales. Il a précisé qu’il n’existait aucune obligation de fournir des mises à jour mensuelles, comme l’avait demandé l’association.
  6. Décision finale :
    Toutes les demandes de l’association ont été rejetées, y compris celle visant à obtenir la prise en charge des frais de justice par l’État, celui-ci n’ayant pas été considéré comme la partie perdante dans l’affaire.

[1] Démarche Open Data [2] adopté par la procédure de l’article 49-3 de la Constitution


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