Pierre Monzani, le Z ’ailé président de l’ACNUSA, ancien préfet fraîchement nommé : La défense des citoyens contre les nuisances aériennes prend du plomb dans l’aile…

Nous venons d’achever un cycle calamiteux pour l’élaboration d’un PPBE centré :

-sur l’engagement des compagnies aériennes à adopter une conduite plus vertueuse, notamment en renouvelant  leur flotte pour des avions plus silencieux (pourtant sans impact prouvé sur les survols à basse altitude)

-sur le développement moindre de l’activité aérienne (vous êtes priés de le croire…)

Il permettrait d’un coup de baguette magique, sans changement structurel du projet, de diminuer drastiquement le nombre de personnes impactés. Il permet par ailleurs de libérer les contraintes qui auraient pu porter sur des zones concernées par des constructions (ile de Nantes, Pirmil les Iles…).

LA CCE du 14 mai 2025 dont le sujet essentiel portait sur la présentation de la concertation sur le projet de PPBE, a donné lieu à un nouveau déni démocratique. En effet, la Préfecture (et la DGAC) a refusé de remettre au vote pour avis de la CCE le projet de PPBE alors que les élus l’avaient expressément demandé, ainsi que les associations, en premier lieu le COCETA. La Préfecture ne souhaitait pas reprendre le risque d’un rejet massif du PPBE.

Le COCETA a demandé au président de l’ACNUSA de transmettre les études détaillées qui soutiennent ses propos si tranchés :

  • sur l’impact économique du développement de l’aéroport de NA pour le territoire,  – il n’en n’existe aucune de sérieuse à ce jour –
  • sur le modèle économique des compagnies low-cost (très peu documentée)

Le COCETA demande par ailleurs, à défaut de production de ces éléments que L’ACNUSA soutienne la demande des élus et du COCETA ,pour la réalisation objective d’une Etude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE), confiée à une autorité indépendante.

Le COCETA rejette l’argument porté par M. Monzani sur le refus d’étendre les horaires du couvre-feu pour soutenir l’activité des compagnies aériennes (au détriment des personnes survolées) et pour éviter toute risque de jurisprudence pour les autres aéroports concernés. Le COCETA demande, dans l’intérêt des 120 000 citoyens concernés par les nuisances aériennes, que le couvre-feu de Nantes atlantique soit un couvre-feu strict, étendu sur la tranche critique de 23h à 7h du matin.

Le COCETA propose à M. Monzani une rencontre sur site afin qu’il mesure concrètement l’incongruité de ses propos rapportés dans l’article de Ouest-France. La portée des propos de M.Monzani n’augure aucune suite positive pour les riverains, dont la défense contre les nuisances dépend des conclusions de l’ACNUSA sur le PPBE et le PEB.  La concertation sur le PEB a démarré récemment. Le PEB contribue à définir les règles d’urbanismes plus ou moins strict qui s’appliquent sur une zone, en fonction de son exposition aux nuisances (pollutions) aérienne. Le PEB reprend les mêmes hypothèses absurdes (et infondées) du PPBE qui ont fait tant réagir nombre d’élus et les principales associations.



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