LE COCETA REAGIT A L’AFFIRMATION DU DELEGUE MINISTERIEL, EMMANUEL MERCENIER, PARUE DANS OUEST FRANCE LE 14 MARS 2025
Plus Pinocchio que Cyrano de DéGAC, le délégué ministériel prétend que le cap de la lutte contre les nuisances sonores a été franchi en se basant sur un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE 2025-2029) qui ne tient que sur des engagements des compagnies aériennes, sans obligation de les tenir, et des Cartes Stratégiques de Bruit (CSB) hors sol, déjà fausses !
LA VERITE EST QUE LES 120 000 CITOYENS IMPACTES AINSI QUE LA BIODIVERSITE DE LA RESERVE DU LAC DE GRAND-LIEU, SONT VOLONTAIREMENT LES GRANDS SACRIFIES DU PROJET. CELA S’EXPLIQUE PAR LE FAIT QUE L’ETAT, ET EN PREMIER LIEU SON DELEGUE MINISTERIEL, SONT DANS L’INCAPACITE DE (SE) REMETTRE EN QUESTION LES OBJECTIFS DU PROJETS POUR LE TERRITOIRE ET A TENIR COMPTE DES LIGNES ROUGES A NE PAS FRANCHIR.
1. On ne peut pas effacer par un simple coup de baguette magique des études qui démontrent que le développement de l’aéroport est incompatible avec son emplacement actuel sans apporter de changement structurel au projet. Or, rien de la sorte n’a été propose pour protéger les 120 000 citoyens impactes et préserver la biodiversité du lac de Grand-Lieu.
2. Utiliser l’argument technologique et le progrès pour chercher à justifier que les avions génèreront « un jour » moins de nuisance n’est pas crédible compte tenu des limites permis par le survol des avions à basse altitude.
3. Justifier qu’il y aura moins de survol parce que l’emport des avions s’améliore (i.e. que les avions soient plus remplis comme si un nombre limite de voyageur étaient a transporter, est une facétie supplémentaire que nous livre le délégué ministériel.
4. Le délégué ministériel brandit le PPBE comme un progrès suffisamment remarquable pour rendre possible un aménagement de l’aéroport jusqu’alors impossible, alors que les CSB 2023 (cartes stratégiques de bruit), modèle de référence, est contradictoire par rapport aux mesures réalisées…par la DGAC !
5. Si un investissement est nécessaire pour l’aéroport actuel, cela ne peut se justifier par l’impact économique sur le territoire, aucune étude sérieuse et objective ne le démontre.
6. Contrairement a ce que prétend le délégué ministériel, l’État ne prend pas en compte les conséquences DU DEVELOPPEMENT DE L’AEROPORT SUR LES CITOYENS EXPOSÉS ET SUR L’ENVIRONNEMENT.
Le COCETA a publié cette semaine deux autres communiqué de presse qui démontrent à quels points les arguments employés sont faux et irresponsables. Nous dénonçons avec quel cynisme la DGAC et l’Etat tentent de justifier que le maintien de l’aéroport sur son site actuel et son développement, sont compatibles avec la protection des riverains ainsi que celle de l’environnement et qu’il est indispensable pour le développement du territoire !
Pour accéder à l’article : « A Nantes, les vérités de monsieur aéroport »
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