L’argument de 1% PIB permettant à Christelle Morançais de justifier l’investissement massif sur l’aéroport repose sur une étude de 5 pages, basée sur des hypothèses de création de richesses bien éphémères !


[1]https://www.fnaut.fr/uploads/2021/12/Jacques_Pavaux_Se%CC%81nat_Impact_e%CC%81conomique_ae%CC%81roports_30_11_2021.pdf

En effet, outre les faiblesses des conclusions proposées et de l’analyse très superficielle, sans établir clairement le fondement des hypothèses intégrées dans la « machine à calculer » de l’OACI, les points qui nous paraissent essentiels à retenir :

  •  L’impact économique de l’aéroport est faible sur le PIB (il n’atteindrait péniblement 1% que grâce aux investissements massifs sur l’aéroport – Bref, privatisation des gains et nationalisations des pertes, augmentant ainsi artificiellement et de manière éphémère le PIB)
  • Les coûts directs et indirects qui ne sont pas à la charge du concessionnaire : liés aux investissements publics nécessaires pour déplacer les infrastructures existantes (écoles, collèges) et aménager les dessertes routières déjà extrêmement contraintes ; aux impacts sur la santé de la nombreuse population survolée et sur l’environnement immédiat notamment de l’écosystème faune et flore du lac de Grand Lieu ; au sacrifice des emplois induit par la contrainte spatiale du développement du Pôle d’activité d’Industrie et d’Innovation Jules Verne ; de sa locomotive Airbus et de sa sous-traitance.
  • 75% du flux, part du territoire, réduisant Nantes à une ville de passage. Les usagers de l’aéroport passent, les nuisances restent !
  • L’atteinte d’un seuil minimal de 11 Millions de passagers par an est un minimum fixé par l’algorithme utilisé pour justifier, sans tenir compte des coûts induits, de l’impact économique sur le territoire.


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