Le COCETA salue l’annonce faite concernant l’arrêt d’une procédure qui allait aboutir à un véritable échec, comme l’association l’avait annoncé depuis plusieurs années. En effet, nous militons dans l’intérêt des 100 000 citoyens concernés par les nuisances provoquées par le trafic aérien de l’aéroport de Nantes-Atlantique. Il est contradictoire et irresponsable de soutenir son développement sur son emplacement actuel et en même temps prétendre vouloir protéger la santé des personnes survolées à basse altitude : L’aéroport est situé au sein de zones urbanisées et axé plein Centre-Ville, ainsi que sur le site naturel du lac de Grand-Lieu, classé NATURA2000 et RAMSAR, premier site ornithologique de France en nombre d’espèces.

Nous avons redéposé, au titre de la nouvelle concertation (d’un mois) lancée par Clément BEAUNE, l’ensemble des éléments constitués depuis 4 ans par le COCETA. Nos analyses et nos recommandations sont toujours d’actualité.

Des études épidémiologiques ont démontré l’impact sur les populations des nuisances liées au survol à basse altitude. Les ignorer serait criminel. Clément BEAUNE sera-t-il le ministre qui saisira l’opportunité pour proposer une démarche éthique et responsable dans l’intérêt général, en toute transparence ?

Le COCETA appelle donc à reporter la publication de l’appel d’offre afin de laisser un temps suffisant, d’au moins 6 mois, consacré à la définition d’un nouveau projet pour l’aéroport du Grand Ouest et de conduire les études d’impact nécessaires. Si un minimum d’investissement doit être réalisé, il est indispensable de renforcer immédiatement les dispositifs permettant de protéger les populations survolées.